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L'éco-habitat groupé selon EHGT

 

​L'association EHGT prône une approche globale et transversale des problématiques :​

         Une démarche 

participative et citoyenne

- projets portés par des citoyens

 - autopromotion          

  - autoconstruction

    - cogestion d’espaces partagés

        (jardins, locaux...)

          - activités de groupe

    Un habitat sain et

          écologique



          - conception

          bioclimatique

  - éco-matériaux (locaux)

  - énergies renouvelables,

    récup’ de l'eau de pluie,

        phytoépuration,

        valorisation des

              déchets ...

Un habitat économique

- achat groupé du terrain

- achat groupé de matériaux

- mutualisation d'espaces,

de locaux, de matériels, d'équipements sportifs,

de jeux pour enfants

...

         Une dimension

            sociale

- mixité sociale et intergénérationnelle

- logements sociaux

- entraide, échange

 de services, de savoirs

- fête, convivialité

                        Des projets

                 créatifs et innovants

             - élaboration de chartes et  

       réglements intérieurs spécifiques

- montages juridiques et financiers variés

     - projets évolutifs avec possibilité

    d'accueillir de nouveaux arrivants,

          des activités économiques

                  ou associatives...

         Un cadre de vie 

            agréable

  - un endroit beau

    - un endroit sain

      - un endroit convivial

 

  • Une démarche participative

Nous pensons que les projets d’éco-habitat groupé doivent naître de la volonté des habitants. Si un projet soutenu par une collectivité a nettement plus de chances d’aboutir, l’implication des habitants dans la conception et la gestion des lieux n’en demeure pas moins essentielle. Toutefois, les projets initiés par les collectivités territoriales peuvent accorder une grande place à la participation citoyenne.
La participation des habitants peut comprendre une dose plus ou moins grande d’autopromotion et/ou d’auto-construction, ce qui est un élément fédérateur du groupe. La phase de construction, organisée sous la forme de chantiers participatifs et/ou de chantiers de formation encadrés, développe la connaissance de l’autre, la convivialité, le respect des différences, l’échange et l’entraide.
Une fois l’habitat construit, la vie de groupe perdurera à travers la cogestion d’espaces communs et d’équipements partagés, sans compter les multiples activités de groupe possibles.

  • Un habitat écologique

Les projets d’éco-habitat groupé apportent une réponse à la problématique environnementale en privilégiant la rénovation – ou la construction – bioclimatique à partir de matériaux sains issus de filières locales et de ressources renouvelables non polluantes.
Peut-être ne sera-t-il pas toujours possible de réaliser un habitat « 100 % écolo » mais les groupes tenteront de généraliser le recours aux énergies renouvelables, de récupérer au maximum les eaux de pluie, de pratiquer la phytoépuration, de valoriser au mieux leurs déchets, etc.

  • Un habitat économique

Certaines techniques d’éco-construction sont simples à mettre en œuvre et peu coûteuses, donc accessibles au plus grand nombre. De façon plus générale, des économies peuvent être réalisées via l’autopromotion, la présence de parties communes, l’achat groupé de matériaux, l’auto-construction, etc.

  • Une dimension sociale

Malgré les difficultés dues au vide juridique actuel en matière d’habitat participatif, la plupart des groupes sollicitent les bailleurs sociaux et les collectivités locales en vue d’intégrer au projet la construction de logements sociaux.

  • Un habitat humain

L’éco-habitat groupé vise avant tout à retisser du lien social, à favoriser la mixité sociale et intergénérationnelle, à offrir un cadre de vie agréable. La solidarité et la convivialité sont présentes tout au long du projet et par la suite dans la vie de l’éco-hameau ou de l’éco-quartier.
L’habitat groupé suppose des parties communes. Selon les aspirations des habitants et les règles de vie qu’ils élaborent, il leur est possible de partager par exemple une salle polyvalente, un atelier, une laverie, un hangar, des aménagements extérieurs tels que des bancs ou des jeux pour enfants, etc. Les parties communes peuvent également concerner des éléments naturels comme un potager ou des arbres fruitiers.
Les habitants peuvent mettre en commun tout type du matériels ou d’équipements : outils de bricolage et de jardinage, tondeuses, machines à laver, équipements sportifs, voitures, etc. Par ailleurs, les projets d’habitat groupé favorisent l’échange de services, de savoirs et de savoirs-faires, éventuellement via la création d’un système d’échange local (SEL).
L’idée n’est pas de contraindre les habitants mais de favoriser la rencontre et l’échange dans la convivialité, de rompre avec la solitude et l’exclusion. Chacun s’implique dans les activités collectives selon ses aspirations et au degré qui lui convient. Hormis un minimum de contraintes liées à l’aspect « collectif » du projet – que l’on retrouve d’ailleurs dans des copropriétés de type classique – chacun reste libre et peut d’ailleurs décider de se retirer comme de n’importe quel lotissement conventionnel.

  • Une démarche citoyenne

L’approche EHGT s’inscrit dans le mouvement de retour au local que suppose la transition civilisationnelle. Outre leur dimension sociale et environnementale, les projets d’éco-habitat groupé favorisent en effet la relocalisation des emplois et de la richesse, contribuant ainsi à la résilience du territoire et à son développement durable. Il est d’ailleurs courant que des projets d’éco-habitat groupé accueillent des activités économiques « éthiques » ou soutiennent carrément l’installation d’un agriculteur bio.
EHGT inscrit donc sa réflexion dans une approche transversale du développement, selon la maxime désormais célèbre « think global, act local ».

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